La crise Covid-19 a obligé́ chacun d’entre nous à faire un « pas de côté́ » par rapport à̀ son organisation du travail habituelle, à remettre en cause ses habitudes et certitudes …
Pour beaucoup, le choc initial de se retrouver « confiné, en télétravail, auto- responsabilisé » a été perturbant, voire déstabilisant. Et bien que toutes les études ne soient pas encore disponibles, l’adaptation des organisations a été jugée bien plus rapide et efficace que ce qu’on pouvait attendre.
Les entreprises et leurs salariés auraient donc été capables de s’auto-réguler comme en biologie, physiologie, sociologie, cybernétique ... et tant d’autres sciences des systèmes et de la vie ? Dit autrement, la crise aurait-elle mis en valeur que nos organisations sont bien plus résilientes au changement que nous le pensions, que face à̀ un dérèglement, chaque « individu ou groupe d’individus » a été capable de mettre en place un processus d’ajustement qui lui a permis de rester efficace, productif, individuellement et en connexion avec les autres ?
En sciences de la vie, ce mécanisme d’ajustement est défini sous le terme d’homéostasie (du grec homois- similaire et statis-stabilité), de la capacité́ d’un système à mesurer, maintenir et réguler ses facteurs-clé́ : la pression artérielle, la température, un taux de sucre dans le sang, …
L’enjeu des organisations est maintenant de pérenniser cette capacité́ d’auto-régulation en période de stabilité́, et donc à̀ bien définir « ses » capteurs-clé́ : l’alignement sur sa mission ? le droit à̀ agir des équipes ? la collaboration ? …
Fréderic Watine
DG Immersive Experience