Une transformation permanente dans un monde en transition
La révolution digitale bouleverse tout. Et annonce d’autres ruptures encore plus puissantes. Mais elle n’intervient pas seule. La révolution du 21ème siècle est aussi éducative, commerciale, financière, géopolitique, environnementale et spirituelle. Les changements sont multiples, fulgurants, contradictoires. La transformation du 21ème siècle n’est ni passagère ni stabilisée. Décrypter l’avenir, en mesurer les impacts sur les organisations, en devenir – et mieux ! – en choisir les trajectoires, c’est le moyen de prendre un temps d’avance pour créer de la valeur autrement et plus rapidement.
Le parti-pris d’une approche positive de la transformation
Dans le contexte d’une transformation permanente, l’enjeu n’est plus de répondre à des menaces. Il est de de changer continuellement pour innover.
La transformation n’est pas seulement défensive et adaptative. Elle est profondément offensive et développante.
Comme en psychologie, ou en médecine, il ne s’agit pas de soigner ou de réparer, mais de faire croitre les potentialités. En cultivant l’innovation et l’engagement. Le désir est dans la durée un levier plus puissant que la peur.
Bienvenue dans l’entreprise augmentée !
L’entreprise de demain sera humaniste ou ne sera pas
La sécurité a longtemps visé à protéger les salariés des effets du changement. Elle consiste aujourd’hui à leur permettre de changer au même rythme que l’organisation. Et dans un monde où les frontières entre la vie professionnelle et la vie personnelle s’estompent, les salariés souhaitent pouvoir évoluer dans un environnement qui accueille et valorise leur singularité.
Les termes du contrat social et les modes de régulation sont appelés à changer. Il est grand temps d’accélérer la transformation sociale des organisations. Et de faire des acteurs RH des leaders du changement et des développeurs de talent.
La transformation change de nature et devient collaborative
Nous sommes entrés dans une ère collaborative qui bouscule les institutions et les organisations. Le modèle industriel, vertical et compartimenté, fondé sur le contrôle des risques, est remis en cause. Il doit se transformer. Mais pour conduire cette transformation, vouloir changer ne suffit pas. Il faut aussi transformer la façon de se transformer. La transformation devient elle-même collaborative, c’est-à-dire décentralisée, empirique et apprenante. Elle s’appuie sur l’intelligence collective, mais ressemble de plus en plus à la transformation personnelle.
L’enjeu, pour y parvenir à grande échelle, est la mise en place d’écosystèmes transformant fondée sur la confiance, l’engagement et l’innovation.